I. parallèles
On va, l'espace et grand,On se côtoie,
On veut parler.
Mais ce qu'on se raconte
L'autre le sait déjà,
Car depuis l'origine
Effacée, oubliée,
C'est la même aventure.
En rêve on se rencontre,
On s'aime, on se complète.
On ne va pas plus loin
Que dans l'autre et dans soi.
III. plan
Soyons modeste: quand je parle,
C'est de moi même.
Je ne dis pas l'espace,
Je fais qui parle.
Lorsqu'il vient me heurter,
L'espace a quelque chose
Où se battre et se dire.
Qu'il est un cri
Il peut s'entendre,
Un peu se voir.
57. ligne brisée
Je mets à me chercher
Plus de temps qu'à parler,
mais je me trouve peu
Et c'est peut-être vrai
que j'ai l'air de maudire.
Euclidiennes, Guillevic
un cauchemar récurent vers 3, 4 ou 5 ans : des formes géométriques colorées , en mouvement qui se fondent d'un coup d'un seul en un trou noir.
Very graphic! I don't completely understand the words (so does google translate..) but i like the outcome of the stamps very much.
RépondreSupprimerI suppose , it's difficult for google to translate poetry :)
SupprimerYou're right, google is not that poetic ;)
SupprimerVoilà qui me réconcilie avec la géométrie ! C'est ce qu'elle devrait être, colorée, joyeuse et poétique ! J'aime tes tampons et ce texte. Je n'arrive toujours pas à effacer de ma mémoire cet humiliant 04/20 reçu devant toute la classe pour une leçon sur le théorème de Thalès auquel je ne comprenais rien...
RépondreSupprimergros dossier les maths en classe , oui... merci Sophie !
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