Claire Denamur Rien de Moi
des années déjà
que je ne me vois pas,
je ne sens plus rien,
plutôt
mon corps n’abrite
rien de moi, petite,
rien ne m’accrédite,
plus trop
sensation d’être grande,
au coeur de la démence
mon coeur et mon corps ne savent plus trop
mes souvenirs sont d’un temps bien plus fleuron
d’un temps, d’un aplomb,
plus haut
tellement sûre, j’étais
tellement sure, j’étais
de ma nature, de ma jeunesse
tellement sûre,
j’aurais aimé que ça dure,
que je reste
à l’âge adulte
où les autres exultent,
où je sens l’insulte,
de trop
marque mon visage…
remarque je tourne la page,
tourne mon héritage,
en lambeaux
tellement sûre, j’étais
tellement sûre, j’étais
de ma nature, de ma jeunesse
tellement sûre,
j’aurais aimé que ça dure,
que je reste
des années déjà
que je ne me vois pas,
je ne sens plus rien,
plutôt
mon corps n’abrite
rien de moi, petite,
rien ne m’accrédite,
plus trop
sensation d’être grande,
au coeur de la démence
mon coeur et mon corps ne savent plus trop
mes souvenirs sont d’un temps bien plus fleuron
d’un temps, d’un aplomb,
plus haut
tellement sûre, j’étais
tellement sure, j’étais
de ma nature, de ma jeunesse
tellement sûre,
j’aurais aimé que ça dure,
que je reste
à l’âge adulte
où les autres exultent,
où je sens l’insulte,
de trop
marque mon visage…
remarque je tourne la page,
tourne mon héritage,
en lambeaux
tellement sûre, j’étais
tellement sûre, j’étais
de ma nature, de ma jeunesse
tellement sûre,
j’aurais aimé que ça dure,
que je reste
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire